www.nobox-lab.com/zoo
Jérome Pergolesi / Josselin Roux / Grégoire Zabé
Installation 3d interactive – musiques concrètes spatialisées.
Synopsis
« Des images et des sons ont été capturés à l’état sauvage dans un « vrai » zoo pour être implantés dans un monde virtuel. Au gré des évolutions du spectActeur à l’intérieur de ce parc pas naturel, des fragments du règne animal et humain entrent en hybridation. Mais qui est dans la cage ? »
Présentation
A travers un dispositif multimédia (3D interactive), plongé dans un monde virtuel, le spectActeur est invité à parcourir un parc pas naturel. Il ne s’agit pas d’un zoo ordinaire, plutôt d’un parc hybride zoo-homo-technologique. Tout y est familier. ZOO tient du jeu vidéo où « je » manipule son avatar, à moins que ce ne soit l’inverse : « je » captif de ses représentations. C’est un zoo, on y rencontre de l’animal, pas à l’état naturel, des animaux captifs, mais encore vivants quand même. Il y a de l’humain aussi. Chacun se promène au gré des images et des sons. Un homo sapiens sapiens qui se divertit et se démultiplie à travers attractions et représentations. A la sortie de ZOO, le visiteur peut trouver sur des présentoirs des produits dérivés de l’installation ( cartes postales, CD Rom etc.). Mais ils ne sont pas à vendre. Chacun repart avec un fragment de l’installation pour que celle-ci ne reste pas captive de son lieu d’exposition.
Zoo crée de l’étrange
Ce parc pas naturel brise les conventions du divertissement. C’est lui qui s’éclate et se divertit : l’animal, l’humainal et le technal se croisent et se fondent. L’écran est certes au centre de la pièce, il demeure la porte d’entrée du « parc », mais il est de taille modeste. A l’inverse, le son est matériellement très présent : quatre baffles définissent l’espace de l’installation. Ce qui est « à voir » dans le parc virtuel se donne de manière minimale mais complexe. Les lignes, les volumes, les couleurs construisent dans leurs enchevêtrements une connectique aux multiples ramifications. Les photos de la famille Untel au zoo deviennent à travers le jeu des reflets, des transparences et des mouvements du spectacteur une vidéo de moirures. Les cris des animaux, les éclats de voix des hommes et les traitements numériques du son se mêlent, et fusionnent pour former un univers sonore hybride « zoo-homo-technologique ». Le spectacteur est invité à la dédanse. Dans cette Zoothèque, il ne s’agit pas de bouger sur des sons vocaux ou électroniques, mais de se mettre en mouvement pour faire évoluer un univers sonore. A travers les déplacements du spectacteur se construit une composition inédite.
2008 / Exposition et conférence à l’Université d’Angers, France . 2007 / Musée d’art Moderne et Contemporain, Strasbourg, France . 2003 / Festival Multimedia Norapolis, Metz, France . http://numericult.wordpress.com/2008/10/18/le-zoo-virtuel/. http://vimeo.com/1981570www.nobox-lab.com/zoo
Jérome Pergolesi / Josselin Roux / Grégoire Zabé
Installation 3d – spatialized concrete music.
Synopsis
“Captured inside a real zoo, in their wild state, some pictures and sounds have been implanted in a virtual world. As the spectactor moves inside this non-nature reserve, bits of the animal and human kingdom come to hybridize. By the way, who is in the cage ?”
Présentation
Using a multimedia device (3D interactive), the spectactor plunges into a virtual word. He is free to travel the length and breadth of a non-nature reserve. It ‘s not an ordinary zoo, much more a zoo-anthropo-technological hybrid reserve. All is familiar. ZOO is a kind of video game. In which one “I” handle his avatar. Perhaps it’s the opposite : “I” as a captive of his own representations. It’s a zoo, one can meet some animals, not in their wild state, captive animals, alive in spite of. There are humans too. Each visitor goes for a stroll around according to pictures and sounds. This Homo sapiens sapiens enjoys himself and increases through attractions and representations. When the visitors comes out the installation, he finds on displays the ZOO’s goodies (postcards, CD rom etc). All free. Each one departs with an installation’s bit for ZOO not to stay captive of the exhibition.
Zoo creates bizarre
This non-nature reserve breaks the entertainment’s conventions. The ZOO is amusing and enjoying itself : animal, humainal, technal are meeting and melting. The screen is in the center ot the exhibition’s room. It is the front door of the reserve. Nevertheless it’s not a big one. On the other hand, sound is physically very present : four speakers define the installation’s room. What is shown in the virtual park is minimal but complex. Lines, shapes, colours construct in their entanglements a kind of wiring with a multitude of ramifications. Pictures of the so-and-so’s family in the zoo become a video of shimmering ripples through some effects of reflection and transparency as the spectactor is moving. Animal’s noises, human’s voices and the sound processing are mixing together and merging to constitute an hybrid “zoo-homo-technological” soundtrack. The spectactor is invited for an undance. In this “zoo club”, you don’t have to move according to a vocal or electronic music, you can move for the music to change. Because of the spectactor’s trip a new composition is created.
The point of the installation is to question the connexions between leisure society ( and of course first of all gaming ) and freedom(s). That is why this space is a “theme park”, wild, distressing, fun, and closed.
We wanted to invert all the codes of “traditional” video games : no mission to achieve, no avatar presence, no multiuser-space, sound more present than images…
The reaction of spectators was really interesting : They were in front of an “image” of a video game, and the lake of internal codes was destabilizing them…
but i think they finaly find something else, questionning deeply the notion of virtual space, limits, and ubiquital presence of individuals into media context.